J’ai commencé sa lecture il y a environ deux ans, ai reposé l’ouvrage à un quart du récit, et l’ai rouvert exactement là où je m’étais arrêtée il y a quelques jours seulement. En 2015, le récit me paraissait obscur, religieux. Aujourd’hui, il m’apparaît limpide et spirituel . Je ne saurais dire pourquoi j’ai eu la soudaine envie de poursuivre sa lecture alors que je l’avais complètement oublié, sur un coin d’une étagère…
Pour vous décrire brièvement de quoi traite La vie des Maîtres, je vous propose de lire la quatrième de couverture qui fait parfaitement le job :
« Le 22 décembre 1894, onze scientifiques américains se réunissent à Potal, petit village de l’Inde. Sceptiques par nature, ils n’acceptent aucune vérité a priori, mais certains phénomènes religieux les intriguent. Ils décident de vérifier de leurs yeux les prodiges accomplis par les Maîtres orientaux. Car en Inde, au Tibet et au Népal existent des hommes aux facultés étonnantes qui communiquent à distance, voyagent par lévitation et guérissent les infirmes. Les savants découvrent, peu à peu fascinés, des lois physiques et psychiques encore inconnues : grâce à une ascèse aux règles bien établies, l’esprit devient capable de maîtriser la matière, et même de quitter son enveloppe charnelle. Au contact de cette hiérarchie invisible des Maîtres de sagesse, ils commencent un itinéraire spirituel qui va les mener à la découverte de leur Moi profond, intemporel et éternel. »
Ainsi Baird Thomas Spalding relate ses expériences en 1921 à la suite de son voyage époustouflant. Ce qu’il raconte défie toute logique matérialiste et bornée : les Maîtres savent se déplacer où ils veulent quand ils veulent. Ils peuvent jouer avec la matière et ainsi faire apparaître de la nourriture ; ils peuvent projeter des scènes passées dans le présent comme si elles étaient en train de se dérouler ; ils peuvent guérir des malades en un claquement de doigts et réveiller les morts. Le temps n’a aucune prise sur eux. Ils sont élevés à un tel état de grâce qu’ils vivent dans une beauté et une plénitude extrême.
Pour pouvoir apprécier et s’approprier la lecture de La vie des Maîtres, il faut laisser ses préjugés de côté, ouvrir grand son cœur et son esprit. Je crois qu’en 2015 je n’étais pas prête, d’où ma difficulté à venir à bout du récit. Aujourd’hui, j’ai réussi à aller au-delà de ce que je croyais.
Si nous partons du principe que tout est énergie, pourquoi ne nous serait-il pas possible de travailler la matière par le simple acte de penser ? Car oui toute pensée est créatrice : ce qu’il se passe dans nos têtes est intimement lié à ce que nous vivons dans la vie, même si nous n’en n’avons pas toujours conscience. Je suis vraiment persuadée que nous nous imposons nos propres barrières, que nous nous auto-sabotons par toutes sortes de croyances : « Je ne peux pas faire ceci ! », « Je suis incapable de faire cela. » En vérité, nous sommes tous des êtres dotés de facultés incroyables qu’il suffit juste de révéler. Mais juste qu’à quel point ?
Pour moi, cet ouvrage nous pousse à étudier chacune de nos croyances et à les remettre en question une par une. Est-ce que telle pensée me limite ? Jusqu’à quel point puis-je agir sur ma vie et celle des autres ? Et si j’étais un être illimité ? Et si … ?
Une dernière chose que m’a apporté la lecture de La vie des Maîtres : je crois que pour la première fois de ma vie, j’ai vraiment compris ce que le mot « foi » signifiait. Comme quoi, il n’y a pas d’âge pour apprendre… 😀